Nous sommes des êtres de communication. Quoi de plus désarçonnant que de se trouver face à un enfant pour qui l’usage de la parole n’est pas naturel ? Il cherche ses mots, les confond, semble ne pas comprendre les questions… Spontanément nous lions les problèmes de communication orale de l’enfant à de la surdité, des séquelles de lésions cérébrales ou une insuffisance intellectuelle. Or la dysphasie touche des enfants qui ont envie de communiquer, qui n’ont pas de déficit organique, mais qui sont durablement empêchés de communiquer oralement.