Le 4 décembre, la justice a ordonné la compensation des « préjudices moraux » subis par le frère de deux enfants atteints d’une maladie génétique non diagnostiquée in utero.
C’était en CE1, à l’âge où d’ordinaire l’on s’affaire plus à jouer à chat qu’à s’interroger sur son avenir. Camille (*), 7 ans, avait déjà conscience du fossé qui l’éloignait de ses camarades. « Il fallait que j’aie des bonnes notes pour faire de bonnes études, pour trouver un bon travail et un bon logement, pour pouvoir accueillir un jour mon petit frère », se souvient l’adolescente, aujourd’hui âgée de …
Source : Le Monde